Fiche Les Galapagos: l’une des 7 merveilles du monde!
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Un tour du monde en famille en camping-car avec deux enfant: c’est Akilifamily ! Akili Family
LES GALAPAGOS
Capital: Quito
Nombre d’habitant: 20.000 hab
Monnaie: Dollar Américain
Valeur: 1 € = 1,35US$
Visa: non 
Date d’entrée: 06 Janvier 2014
Date de Sortie: 21 Janvier 2014
Durée: 17 jours
Kilomètres Parcourus:xxkm
Décalage horaire:-8h en hivers -7 en été 
Cout du Carburant: environ 0,18€/litre
Cout moyen d’un restaurant: entre 1,5 et 3€ / pers.
Eau: pas besoin
Gaz: pas besoin
Infrastructures: de très bonne à moyen
Sécurité: une vigilance est à garder.
Bivouac possible:éviter les lieux isolés
Internet:partout
Les +: lla générosité de la nature, la proximité avec les animaux
Les -: le cout du billet d’avion, de l’entrée au parc, des excurtions.
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Voici bien longtemps que nous en entendions parler. Avant même de quitter la France, nous l’avions programmé, mais à fur et à mesure que nous avancions dans notre voyage, nous avons croisé des voyageurs s’y étant rendu et nous avait fait peur avec les prix annoncés, au point que nous l’avions retirer de notre tête.

Mais nous faisons pas ce type de voyage pour traverser des pays et les cocher sur une liste. C’est difficile de passer à coté de l'immanquable, surtout quand celui ci regroupe toutes les passions de la famille, c’est à dire la nature, les animaux et le snorkeling...

Jusqu’à notre arrivée en Equateur, nous avions décidé de ne pas le faire, mais nos amis de Quito, Béto et Carole, nous ont vraiment donner envie de casser la tirelire ;-).


Alors les Galapagos: oui, mais sous certaine condition: pas en 5 jours mais en mode économe pour ne pas exploser le budget!


Cette fiche ne va pas non seulement vous raconter notre histoire aux Galapagos, mais aussi celle de cette archipel aux mille et une facettes. Nous n’avons malheureusement pas tout vu ici, et même si nous avons pris deux ou trois fois plus de temps que 80% des visiteurs, le temps nous a manqué pour en faire le tour, loin de là...

Contrairement à mes habitudes, vous n’y verrez pas non-plus que nos photos car il y a des choses que nous avons vu mais que nous n’avons pas pu immortaliser, comme pour certain snorkeling que nous avons fait (car pas d’appareil étanche, sauf parfois loué) ou les sauts de raies mantas quasi impossible à prendre, car les bateaux vont vite et elles ne préviennent pas quand elles vont sauter..., mais à chaque fois qu’une image sera prise sur internet, elles respectera des critères que je m’impose, à savoir:  elle seront identifiées par ce logo    (dans un angle) et correspondront à ce que nous avons réellement vu. Si nous ne trouvons rien de semblable, vous n’aurez qu’à imaginer ;-)


Dernière chose, une fois n’est pas coutume, nous allons aussi parler d’argent! Ces informations (précieuses et difficiles à trouver sur la toile) pourront peut-être permettre à des voyageurs hésitant de franchir le pas... ou non... Vous trouverez en fin de fiche un lien vers un tableau vous donnant toutes les informations financières de notre séjour.


Alors, Galapagos pas cher: est-ce possible?

Sur ce, à vous de découvrir (ou redécouvrir) cette merveille de la nature. Bonne lecture!



Aéroport de Quito, il est 7h30, notre avion décolle dans deux heures. Billets en poche nous nous présentons à un premier guichet qui nous acquitte d’une carte migratoire pour les Galapagos (10$ par personne, y compris les enfants) et ce n’est qu’un début. Une partie de l’aéroport de Quito est réservée pour les vols à destination des Galapagos. Ils y consignent les bagages et s’assurent que rien n’entre ou ne sorte sans approbation. Nous revoilà donc à présenter nos bagages, comme dans n’importe quel aéroport, à un détail près: malgré ma bienveillance lors de l’achat des billets d’avion, l'hôtesse nous informe que nos billets sont réservés aux équatoriens et qu’une majoration est à payer si l’on souhaite embarquer: en plus de nos 990€ payés, on nous réclame la bagatelle de 168US$ par personne soit 672US$ (490€) supplémentaire... la note à du mal à passer... comment, avant même d’être arriver, avoir l’impression de mettre le doigt sous un rouleau compresseur et ne pas réussir à le retirer alors qu’il avance... ça commence bien...


3h30 de vol plus tard, nous voila à l’Aéroport de Baltra, outre pacifique, 1.000km plus loin sur ce «paradis» tant vanté.

Bien sûr avant de quitter l’aéroport, nous devons nous acquitter du droit d’entrée au Parc National des Galapagos, soit 100$ par adulte et 50$ par enfant. Oui, le paradis à un prix!


Notre objectif: ne pas dépasser les 4.000$ (3.000€) pour nos 16 jours, soit le cout moyen d’un séjour de 5 ou 6 jours en croisière autour de l’archipel pour un couple sans enfant.

Nous n’avons pas encore quitter l’aéroport et pu profiter de ces îles que nous avons déjà dépenser plus de 2600$... c’est un peu tendus et le sourire crispé que nous posons le pied sur le sol des Galapagos. «Bienvenidos»...

Très rapidement, la beauté des paysages que nous traversons en bateau (sur le canal qui sépare Baltra à Santa Cruz), puis en bus pour rejoindre Puerto Ayora vont vite nous faire oublier les douloureuses. 

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Avec ses 15.000 habitants, Puerto Ayora est la plus grande ville de l’archipel où presque 50% de la population habitent. En y arrivant, on sent tout de suite que les locaux vivent quasi-exclusivement du tourisme, contre 15% de la pêche, la seconde activité insulaire. Chaque année, plus de 100.000 personnes viennent visiter cette merveille de la nature, mais pourquoi?



Les Galapagos en quelques chiffres, c’est:


-19 îles et 42 îlots

-1978: inscription au Patrimoine de l’UNESCO

-97% de l’archipel fait parti du Parc National

-seulement 2% du parc est visitable (incluant le parc marin)

-1646m: le sommet du volcan Wolf, le plus haut de l’archipel

-607 espèces végétales, dont la plupart sont endémiques (que l’on ne retrouve nul part ailleurs)

-58 espèces d’oiseaux dont 28 endémiques

-1600 espèces d’insectes recensés

-650 coquillages différents

-120 crabes, dont le fameux crabe rouge des laves

-300 espèces de poissons


ajoutons à ses chiffres la possibilité de voir ici les fameux requins marteaux, le requin baleine, des baleines, des orques, des raies mantas géantes, que la quasi totalité des albatros du monde viennent se reproduire ici en fin d’année et que l’on peu voir aussi d’autres espèces uniques au monde, comme les tortues géantes terrestres (allant jusqu’à 250kg!) ou les iguanes marins, le seul lézard au monde à savoir nager!



Mais la magie des Galapagos, ce n’est pas que ça! c’est aussi et surtout la proximité des animaux avec les humains, résultat d’une absence quasi total de chasse durant des millénaires, classant habituellement l’homme comme prédateur.



Après quelques recherches, nous trouvons à nous loger en ville pour un prix rassurant, à peine plus cher que sur le continent, ce qui nous rassure un peu. Le premiers jours va très vite passer. Malgré que nous ne nous rendons pas sur un site bien précis, nous allons découvrir la «faune urbaine», celle qui c’est approprié les bouts de trottoirs ou les bancs public. Rien que le temps d’attendre au distributeur de la banque nous permettra d’observer des pélicans, fous à Pieds bleus, iguanes marins avec leurs bébés, otaries et crabes rouges, rien que cela! viendra ensuite la visite (qui deviendra quotidienne) du marché aux poissons, une curiosité locale, où les otaries, pélicans et frégates se battent les déchets de poissons laissés pour compte par les marchands.

Le deuxième jour, nous nous rendons à la réserve d’El Chato, l’un des principaux sites de protection des tortues géantes.

A notre grande surprise, les tortues sont en pleine liberté et non dans un centre en «semi-liberté». Les seules clôtures (adaptées pour que les tortues passent en dessous) sont pour éviter que les humains ou les vaches n’est accès partout.


Autrefois, on comptait plus de 250.000 individus contre environ 15.000 de nos jours. Ces chéloniens géants vivent jusqu’à 150 ans et peuvent peser jusqu’à 250kg! La régression de leur population est dû en grande partie à cause de l’homme pour deux raisons principales: les chèvres qui ont été importées (il y a des décennies) et qui se sont reproduites en grand nombre et mangent toute la nourriture des tortues. Aujourd’hui ces chèvres (sauvages) sont chassées et exterminées pour supprimer cette espèce animale non-originaire de l’archipel. La seconde raison datent de l’époque des croisades, où les bateaux accostaient sur les îles et emportaient avec eux les tortues qui constituaient de bon garde-mangé, puisqu’une tortue peut survivre plus d’un an sans nourriture.

Le spectacle de ses bêtes aux allures préhistorique vont fasciner les petits et les grands. A notre arrivée, la majorité se repose dans des mares boueuses. Il fait gris, mais le soleil fini par pointer le bout de sont nez. C’est à ce moment que nous les observons sortir de leur bain pour venir se nourrir des herbes avoisinantes. Et oui, les tortues géantes sont herbivores, contrairement aux tortues marines qui aiment aussi manger les méduses. En repartant, nous aurons la chance de tomber sur un accouplement... La fameuse question des enfants tant redoutée par les parents arrive... en même temps, c’est plus facile à expliquer avec des tortues...

Le parc est également en plein milieu de formations géologiques particulières: les tunnels de lave. Ce sont des grottes assez longues (parfois plusieurs kilomètres) formées par des coulées de lave, qui se sont ensuite vidées.

Le fameux Charles Darwin, naturaliste anglais, connu pour les publications de ses études sur l’évolution et la sélection naturelle aurait été très inspiré par son passage par les îles Galapagos (il ne serit resté ci qu’une quinzaine de jours). A ce jour, un centre de sauvetage et d’études à été élaboré en son nom sur l’île de Santa Cruz. Celui-ci aide entre autre à la réintégration des tortues géantes, grâce à ses incubateurs. Les tortues sont répertoriées et aidées jusqu’à ce qu’elle atteigne 1,5Kg ou 4 ans avant d’être rapatriées dans leur île d’origine. Plus de 200 scientifiques et bénévoles travaillent ici.

Nous nous arrêtons également à la Playa de la Estation, et y découvrons nos premiers iguanes marins.

Le soleil se lève ce troisième jours. C’est avec un bateau taxi et au bout d’un sentier pédestre qui traverse un paysage de marais salant et de cactus que nous nous rendons à Las Grietas, un gouffre rempli par l’eau de mer qui nous permet de faire du snorkeling dans des conditions originales, malgré le manque de poisson. C’est ensuite sur la Playa Punta Estrada que nous ferons notre premier vrai snorkeling en mer, accompagné de quelques jolis poissons tropicaux, serpents de mer et même un iguane marin qui nous passera sous le nez, tranquillement!

Vu que nous sommes bien partis, nous continuons notre après-midi par de la plage, direction la Playa d’El Garrapatero. Le temps est gris, mais il ne pleut pas, contrairement au centre de l’île où les nuages stagnent.

Nous observerons quelques flamants des caraïbes (sur la lagune), un héron cendré, des mouettes à queues fourchues et quelques pinsons qui viendrons sans aucune gène se servir dans nos affaires. Mais le plus drôle restera les plongeons à pic des pélicans à deux ou trois mètres de nos têtes. Impressionnant! Malheureusement, le snorkeling ne sera pas de mise, l’eau étant trouble...

4ème jour: Aujourd’hui, c’est l’une des plus belles plages de l’archipel qui nous attend: Tortuga Bay! les 2km qui séparent la ville de la baie est un sentier qui passe au milieu d’une forêt de cactus géant. Heureusement, l’ombre des arbres nous protège de ce soleil de plomb qui nous tombe dessus dés le matin. Nous sommes en Janvier et c’est le début de la saison chaude. Lorsque nous arrivons dans la baie, c’est la magnifique Playa Brava que nous découvrons. Cette splendide plage de sable blanc et fin comme de la farine offre des vagues pour les surfeurs, mais est interdite à la baignade. Nous continuerons notre chemin jusqu’à la seconde plage, la Playa Mansa qui, beaucoup plus intime et aux eaux très calme, nous offrira une baignade en compagnie des iguanes de mer et des raies. L’eau est un peu trouble également, mais le lieu est vraiment beau. Entre les deux plages, on peu se balader sur les roches volcaniques, mais les iguanes y sont tellement nombreux que je manque d’en écraser régulièrement. Quelques hérons des laves profitent des mares laissées par la marée pour le déjeuner et des centaines de crabes rouges s’offrent un brin de bronzette sur les rochers qui bordent l’eau. Voici l’un de nos endroits préférés de Santa Cruz!

5ème jour: le levé se fait tôt. Aujourd’hui, nous partons en taxi au port-nord de Santa Cruz où un bateau nous attend. Nous nous sommes inscrit la veille pour un snorkeling autour de l’île de Seymour. Sur le bateau, nous passerons à coté d’une petite colonie de fou à pieds bleus, l’un des oiseaux emblématique de l’île.

Nous sommes en pleine période de parade nuptiale des raies et nous observeront plus au large des sauts de raies mantas qui cabriole pour impressionner les femelles. Nous arrivons sur Seymour Norte et passons la journée sur 3 sites de snorkeling différents, où nous aurons la chance d’observer sous l’eau une multitude de poissons, des requins pointes blanches, des tortues et dans les air, une frégate avec le coup gonflé, une particularité de cet oiseau qui (encore une fois pour impressionner la femelle), joue de son organe.

C’est ici que nous nagerons pour la première fois en compagnie des otaries, un moment extraordinaire, magique pour nous! c’est une petite famille (un mâle, 3 femelles et un bébé) qui nous tourne autour et joue dans nos palmes. Je dis petite famille car chaque otarie mâle a généralement jusqu’à 25 femelles :-) Il est l’heure de partir, mais en route nous tombons sur un banc de petit requins marteaux (environ 2 à 2,5m), mais malgré leur nombre, la houle nous empêche de les trouver à chaque fois que l’on met le nez dans l’eau... grrr...

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l’un des requins marteaux

Comme tous les soirs, l’une des rues ferme son accès aux voitures pour offrir un lieu convivial, où chaque gargotes et restaurants sort ses tables. On peu y déguster un peu de tout, avec bien sûr à l’honneur les fruits de mer, notamment des langoustes ou homards à 10$ l’unité.

Jour 6: Après une matinée repos, c’est la direction de l’île d’Isabela que nous prenons. Seulement deux heures suffisent à ses bateaux sur-vitaminés pour rejoindre l’île habitée la plus sauvage (et la plus grande de l’archipel). Durant le voyage, nous apercevons encore à plusieurs reprises des sauts de Raies Mantas et même au loin un ban de dauphins, mais trop loin pour en profiter pleinement.

Nous arrivons au petit port d’Isabela et apercevons déjà les jolies plages qui bordent la ville. Nous trouvons un petit hôtel en ville pour nos 5 prochains jours.

Jour 7: C’est en douceur que nous commençons la visite d’Isabella. Pour nous rendre au centre de sauvetage de tortues géantes, nous traversons de drôles de paysages, parsemés de plaques volcaniques, de forêts, cactus, mangroves et des marais où l’on pourrait y croiser pas moins d’une vingtaine d’espèces d’oiseaux migrateurs, pour la plupart échassiers. Nous en croiserons quelques uns comme les flamands roses. Les inévitables iguanes qui se prélassent sur le platelage et les sentiers sont évidement de la partie.

L’après midi sera consacré à notre premier snorkeling de cette île. Concha Perla est une petite enclave maritime, entourée de roche volcanique juste à coté du port. Nous sommes dimanche et c’est par dizaines que les locaux viennent s’y baigner. Nous n’y verrons pas grand chose, si ce n’est quelques petits poissons, une raie posée au fond du bassin et une ou deux otaries. Nous finirons cette belle journée sur la baie d’Isabella.

Jour 8: Aujourd’hui, c’est Los Tinoreras que nous allons visiter. Cet partie de l’île fait partie de la réserve et nécessite donc un guide. A 5 minutes en bateau du port, cet petite île volcanique est un très joli spectacle au dessus et sous l’eau.

Notre guide nous expliquera les différents types de lave rencontrés dans l’archipel, dont celui-ci, nommée lave Aa sur lequel pousse un lichen blanc. Les iguanes sont ici par centaine, On y croisera également quelques fous, otaries et même des pingouins des Galapagos (qui sont en faite des manchots). Dans l’eau, les tortues sont ici par dizaines, ainsi que raies, poissons tropicaux, étoile de mer et bien sûr ces charmantes otaries qui s’amuse à nous foncer dessus à toute blinde... pour s’amuser... Le guide nous conduira tous les deux dans des crevasses, formées par des ruptures de lave. Le snorkeling y est impressionnant car très étroit (parfois moins d’un mètre), surtout que l’on peux y croiser des requins pointes blanches.

Jour 9: Nouvelle sortie aujourd’hui: Los Tunneles! Toujours dans le parc national, un nouveau guide va nous faire visiter ce site hors du commun. La roche volcanique casse les vagues assez puissantes au large et créee un petit jardin aquatique aux eaux tranquilles. Du coup, bon nombre de poissons viennent se réfugier ici, à l’abris des plus gros.

Pour nous y rendre, pas moins d’une heure de bateau seront nécessaire, passant par le Roca Union, un rocher où quelques colonies d’oiseaux et d’otaries ont élues domicile.

Entre la Roca Union et Los Tunelles, nous apercevons quelques raies mantas, toujours en mode «conquêtes». Je vois au loin un bateau arrêté et j’imagine qu’ils aient vu quelques chose pour s’arrêter au milieu de rien. Entre nous et eux, j’aperçois une énorme masse sauter hors de l’eau.

«- baleine! Orque!!!... dis-je

- non, une raie, me répond le guide en se retournant à peine.

- aggggrrrr ce n’est pas possible, c’était énorme!!!!

-... hmmmm, oui, mais ici les raies mantas ont une envergure qui peux atteindre les 7 mètres!

  1. 1.-ha? heuuuu.. pardon»


effectivement, un peu plus tard, nous croiserons le chemin de quelques raies géantes, qui, à vue de nez mesuraient entre 4 et 5 mètres d’envergure...

L’idée de voir des orques n’étaient pas anodine. C’est autour d’Isabella qu’on à le plus de chance d’en voir (la meilleurs saison étant en Aout, dans le canal de Bolivar, un peu plus au nord-ouest). Depuis que nous en avons vu à Valdès (Argentine), c’est un peu comme un défit de recroiser à nouveau le chemin de ce magnifique mammifère marin!


Nous arrivons à Los Tunneles. Encore une fois, l’eau est assez chaude et limpide. Comme son nom l’indique, Los tunneles est formé par des tunnels de lave, dessus et dessous l’eau, qui donne un magnifique paysage sous-marin. Parfois, des mangroves investissent les lieux. Nous y croiseront de nombreux requins pointes blanches, des tortues, étoiles de mer, pingouins des Galapagos, fous à Pieds bleus et aussi, pour la première fois, un joli hippocampe (à 5 ou 6 mètres de profondeur) :-).

ps: en bonus, une photo d’un article de journal paru en aout 1933 où un pêcheur avait attrapé une raie manta géante de plus de 5.000 pound (plus de 2,3 Tonnes) et de 20 pieds d’envergure (un peu plus de 6 mètres), une pratique bien évidemment interdite aujourd’hui.

Tous les soirs et quelques midis, c’est Isabella (du même nom que son île) qui nous reçoit pour manger dans sa petite gargote de rue. Les enfants auront le droit à des noix de coco, des glaces au sirop quand nous y allons, alors ils aiment bien y aller.

c’est ici que s'achève notre séjour sur cet très jolie île, loin de tout. Une randonnée en montagne aurait été possible (volcan Sierra Negra), mais la marche est réputée difficile, surtout pour les enfants. Il y a vraiment tout sur ces Galapagos!!!

Jour 10 et 11: Nous quittons Isabella pour retourner sur Santa Cruz une nuit avant de rejoindre notre dernière île: San Cristobal. Sur Santa Cruz, nous retrouvons notre petite ballade quotidienne au fameux marché au poisson de Puerto Ayora et profitons d’une journée tranquille dans la ville. Les 2h30 de bateaux prévus pour rejoindre San Cristobal nous laissera apercevoir encore une fois quelques sauts de raies. Nous voila arrivé à Puerto Baquerizo Moreno, la plus grande ville de l’île. Si nous avions eu l’impression de voir beaucoup d’otaries dans les autres villes, c’est ici qu’on en verra le plus. Nous trouvons un joli hôtel pour pas très cher: 20$/nuit pour un confort digne d’un hôtel européen.

Jour 12: Aujourd’hui, visite de la ville et plage. C’est à la Playa Mann que nous nous rendons à quelques centaines de mètres au nord de la ville. les Otaries y jouent tandis que les quelques touristes cherchent à placer leur serviettes à travers les quelques espaces occupées par les colonies.

Jour 13: Voici quelques temps que nous entendons parler d’un des sites de snorkeling qui vaut le détour aux Galapagos.

Le top du top étant La couronne du diable, mais malgré mes très nombreuses recherches avant et sur place, ce site est extrêmement contrôlé et protégé, peut-être le plus de l’archipel, et il n’est à de notre passage qu’autorisé au bateau de croisière, avec un passage tous les 13 ou 14 jours. Nous nous rabattons donc sur le second site: Léon Dormido, appelé aussi Kiker Rocks. L'excursion va nous conduire pour un premier snorkeling au pied du rocher, puis sur la plage de Cerro Brujo, réputée la plus belle plage des Galapagos.


Nous voila embarqués sur un petit bateau d’une dizaine de place, en compagnie de 4 autres personnes. Si la météo aura été ultra clémente avec nous durant la totalité de notre séjour ici, aujourd’hui, il fait gris, le ciel est menaçant. Après une heure de navigation, nous arrivons sur le site du «lion endormi», un imposant rocher d’une centaine de mètre de haut, éventré en deux. Si nous commençons à avoir un peu d'expérience en la matière, on peu dire que ce site va être une expérience nouvelle pour nous, car nager au large (houle de 2 mètres), entre ces deux montagnes aux pentes verticales, qui plonge dans le néant peu donner des sensations... particulières! Personnellement, je vaincrai une peur que j’ai: snorkeler sans voir le fond.

Le bateau nous dépose à une vingtaine de mètres du site, on saute à l’eau pour rejoindre le gouffre, sans rien voir sous nos pieds, devant nous. L’eau est chaude (23-24°C) et très claire. Nous entrons entre les deux murs, je regarde en l’air et les parois sont impressionnantes. Une fois à l'intérieur, on devine le fond, tapis d’un sable blanc quelques 20 mètres sous nos pieds, laissant deviner l’ombre de petit requins des Galapagos. Une tortue passe devant nous, sans s’inquiéter de notre visite. Il faut dire que pour un site autant réputé, il n’y a personne! Quelques coraux tapissent les parois. C’est une sensation étrange de flotter à la surface d’une eau qui rempli et vide les entrailles du gouffre. On monte 2 mètres, puis redescend d’autant en 2 secondes, sans cesse, comme si la mer respirait. A la sortie, de l’autre coté, il faudra lutter contre le courant. C’est ici que se repose des milliers de poissons de toutes les couleurs, comme nous n’en avons jamais vu. Quelques petits requins et tortues s’invitent à la fête, incroyable! On remonte le flan du rocher et croisons ce que nous espérons tant: Un, deux, trois puis quatre requins marteaux de grande taille, entre 5 et 6 mètres! Il est assez dure de les voir en surfaces, préférant les profondeurs, contrairement aux petits. On se sent chanceux de pouvoir croiser leur chemin, une sensation extrêmement forte, on cri de joie dans les tubas!

On remonte sur le bateau, et n’en revenons pas de ce que nous avons vu!

Comme nous le craignons, le temps passe à la pluie sur le trajet qui nous mène à Cerro Brujo. Nous passons devant les grottes du même nom, sous un déluge. Arrivé sur la plage, la pluie cesse, mais le ciel gris ne nous permet pas de profiter de la plage à hauteur de sa réputation. Le site est classé, interdisant d’y manger ou de s’y promener sans guide. D'ailleurs, ici aussi chaque guide ne peut s’y rendre comme il le souhaite, le parc leur imposant une fréquence maximum (il m’aura d'ailleurs été difficile de trouver un bateau qui puisse nous y conduire durant nos 5 jours sur l’île).

On décolle de l’île, il est encore tôt, mais le guide nous propose ce que personne ne refusera: une deuxième plonger à Léon Dormido! c’est l’extase à bord!

On retourne sur place et plongeons de l’autre coté. A peine 30 secondes la tête dans l’eau que l’on tombe sur des raies mantas qui dansent, volent. Comme la majorité des animaux des Galapagos, elles n’ont pas peur de nous et nous offrent un spectacle encore une fois unique! Nous les suivons et nous emmène voir un autre spectacle, celui des requins. un premier nous passe devant, puis un autre dessous, enfin juste à coté, puis encore un, deux autres à droite... c’est au milieu d’un ban d’une bonne trentaine de requins que nous nous trouvons! ils sont là autour de nous, sous nos pieds, partout! si vous ajouter à ça les tortues, d’autres raies, quelques lions de mer et, sans mentir, le millier de poissons tropicaux réfugiés autour de cet île dans une eau translucide au bleu profond, et dans les airs des frégates et fous à pieds bleus qui passent au dessus de notre tête, alors vous comprendrez pourquoi ce site de snorkeling sera le meilleur de tout notre voyage!

Malheureusement, je n’étais pas équiper d’appareil photo aquatique (seulement notre guide), mais je ne peux vous laisser imaginer ce spectacle de la nature sans même vous trouver quelques photos digne de ce site. Encore une fois, même si quelques unes des photos présentées ne sont pas les miennes (signalé par un @), elle ressemble en tout point à ce que nous avons pu voir.

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Jour 14 et 15: Pour nous remettre des nos émotions subaquatiques, nous revoilà sur la terre ferme pour ces deux derniers jours, du moins, en partie... Nous allons visiter les différentes baies et plages du nord de la ville autour du Cerro las Tijeretas (le mont des frégates), qui se prête bien également au snorkeling. Nous commençons par la baie du même nom, suivi de la Punta Carolina et la Playa Mann. Encore une fois, les snorkeling sont très intéressant, particulièrement sur la Playa Carolina où nous verrons de nombreux poissons, et surtout de nombreuses tortues, jusqu’à 3 en même temps! La Colline nous offrira également quelques joli point de vue, assez haut perchés.

Sur la Playa Mann, nous y rencontrerons Pierre et Monique, des voyageurs en camping-car que nous avions déjà rencontré auparavant, avec qui nous avions déjà bien sympathisé. Petit repas entre amis! :-)

Jour 16: Voici notre dernier jour ici. Notre avion est en début d’après-midi, ce qui nous laisse le temps de flâner dans les rues de cette petite bourgade. On profite de nos derniers instants pour admirer encore une fois ce spectacle des animaux qui investissent la ville.

Nous nous rendons au petit aéroport de l’île et observons le ballet d’avions qui déposent les touristes arrivant, sourire aux lèvres, se demandant ce que les Galapagos va leur apporter comme lot de surprise... Que je les envie!


On monte à bord et c’est avec un pincement au coeur que nous quittons ce très joli coin de paradis.

Bilan des courses: alors, les Galápagos?

Bon, après cette tréééés longue fiche (peut-être la plus longue depuis la création de ce site), je ne peux vous cacher que ce petit coin de paradis est un véritable coup de coeur pour nous!


Les Galapagos ont une réputation mondiale pour sa faune et ses animaux endémiques, mais ces îles nous ont apporté bien plus que cela. Tout d’abord, la profusion d’animaux: il y en a absolument partout! La cohabitation entre eux, mais aussi avec les humains est exemplaire, une entente parfaite! Les villes sont investies: ce sont nous qui sommes chez eux!


Il aura été souvent très facile  de les prendre en photo, car il est possible de les approcher de très près, au point de parfois croire qu’ils sont blessés! Sous l’eau, la profusion est le même que sur terre!

Les paysages sont aussi de la partie! nous avons découvert une multitude de paysages différents: des forêts tropicales au désert aride accumulant quelques cactus sur des morceaux de lave peu fertile, un littoral changeant, offrant de magnifique plages et des falaises déchiquetés, des baies aux eaux limpides et turquoises...

Les gens auront été pour nous très agréable. Nous nous attendions à des locaux froids, agacés par ce flux extrême de touristes. Nous avions souvent constaté que les endroits sur-fréquenté changeait radicalement la mentalité des autochtones, les rendant souvent plus agressif, moins enclin à la rencontre, ou considérant les étrangers  comme une vache à lait. Mais ici, même si le tourisme est la principale source de revenu, il y a encore un part d'authenticité dans leur accueil!

Incontestablement, le seul point noir des Galápagos et le cout d’une visite, mais détrompez-vous: les Galapagos ne sont pas cher à vivre, mais il est cher de s’y rendre! A refaire, pour amortir le cout du billet et de l’entrée au parc, nous y serions venu beaucoup plus de temps, au minimum un mois!


Comme le dit si bien Céline, si notre voyage aura été un feu d’artifice au quotidien, les Galápagos auront été un véritable bouquet final!

Nous sommes unanimes, cette archipel est le plus bel endroit visité de tout notre voyage! Il nous est donc impossible d’imaginer ne pas y revenir. Nous avons encore tant à apprendre de cet endroit...


Vous venez de découvrir une partie de notre voyage aux Galapagos. Les 383 clichés que vous venez de visionner n’est qu’un échantillons des 1.500 photos que j’ai conservé, qui sont une sélection des 8.000 photos prises sur place.



De retour sur Quito, nos amis Carole et Béto nous ont à nouveau accueillit. La prochaine fiche risque d’être un peu chamboulée, car nous commençons à tombé amoureux de ce pays et projetons peut-être de nous y installer, affaire à suivre... ;-)




Prochainement: à cet endroit même, j’aurais le plaisir de vous partager plus que cette page. Vous trouverez ici un petit film de nos aventures aux Galapagos et un ou deux fichiers vous indiquant tarifs et bon plans, histoire d’aider les futurs voyageurs à franchir le pas et se rendre dans l’archipel sans craindre les mauvaises surprises! ;-) Au plaisir!