Fiche L’Equateur 2: un p’tit bout de paradis, le retour.
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Un tour du monde en famille en camping-car avec deux enfant: c’est Akilifamily ! Akili Family
L’Equateur
Capital: Quito
Nombre d’habitant: 15 Millions
Monnaie: Dollar Américain
Valeur: 1 € = 1,35US$
Visa: non 
Date d’entrée: 12 Novembre 2013
Date de Sortie: 06 Janvier 2014
Durée: 1 mois et 3 semaines
Kilomètres Parcourus:xxkm
Décalage horaire:-7h en hivers -6 en été 
Cout du Carburant: environ 0,18€/litre
Cout moyen d’un restaurant: entre 1,5 et 3€ / pers.
Eau: station service
Gaz: usine
Infrastructures: de très bonne à moyen
Sécurité: une vigilance est à garder.
Bivouac possible:éviter les lieux isolés
Internet:partout
Les +: le cout de la vie, la diversité des sites et paysages, la gentillesse des gens
Les -: le...
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De retour des Galapagos, une petite idée nous trotte dans la tête... Ce beau pays a tellement pour nous plaire que le traverser ne nous suffit pas. Nous aimons ce pays, ces habitants. Son développement économique est en pleine expansion, ce qui laisserait l’opportunité d’y monter un projet à coût et complexité raisonnable, le pays est stable... tout pour s’y plaire! alors pourquoi ne pas s’y installer?

Nos amis Beto et Carole sont là pour nous aider dans nos démarches. Certe, notre espagnol n’est pas parfait (loin de là...) mais nos démarches vont bien nous aider à améliorer la langue. Pour nous, il est innimagineable de s’installer quelques part et de ne pas parler la langue du pays, evidemment.


Nous allons dans un premier temps loger dans la maison d’ami de Béto et Carole, puis rapidement trouver un petit appartement qu’une connaissance va nous louer à court terme.


Pendant ce temps, les visites touristiques vont être moins dense, et nous concentrons plutôt notre énergie dans l’administratif, dont le fameux visa qui nous permettera de rester ici!


C’est en fin de compte un visa touristique de 6 mois qui fera l’affaire! il nous permet de rester ici et même d’y travailler, un comble pour un visa touristique...


Béto et Carole m’invitent à participer à une rando sympathique dans le parc national du Cotopaxi. A la base, 3-4 heures de rando avec des collegues, une bonne sortie en nature quoi... à quelques différences près: Nous allons faire un reperage de piste (donc hors des sentiers), avec un groupe de guides haute-montagne (ce que je ne suis pas) et le sentier commence à 4.400 mètres d’altitude (alors que nous rentrions la veille des Galapagos, soit à un niveau 0...).

Si la rando va être très belle, le parcours va être très... EPUISANT! les 3-4 heures vont se transformer en 7H30, dû aux nombreuses crevasses ou lits de coulées de pierres que nous croisons. Nous ne ferons que monter et descendre... et remonter et redescendre et encore un peu de montée et de descente! Béto avait activé son GPS: nous avons parcouru plus de 18km entre broussailles, roches... et + de 1.000m de dénivelée positive! Avec Carole au retour, nous nous sommes amusés à regarder le nombre et la fréquence des photos que j’ai prise:  400 photos, dont 395 les 4 premières heures... Je crois que ça a été pour moi l’épreuve sportive la plus dure de ma vie... mais content de l’avoir fait quand même! :-)

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Nos amis les Dillen nous avaient accueillit chez eux à Sucre et, après nos retrouvailles pour les fêtes de fin d’années, ils continuent leur balade équatorienne par Quito. C’est donc à notre tour de les accueillir chez nous! :-)


Au programme, quelques visites locales ou rando en compagnie de Béto et Carole, anniversaire d’Eliott (8 ans) avec ses copains.

Nous apprenons que le Volcan Tunguraua est en pleine activité et vient de se reveiller, que des gerbes de roche volcanique et coulées de lave anniment le site! c’est bien plus que des frissons sur tout mon corp qui m’envahie: c’est un rêve de voir ce spectacle qui renait!

En compagnie de Béto, Philippe (des Dillen) et Carlos (un ami de Béto), nous prenons la route d’un bélvédère pour admirer le spectacle, mais àprès 3 heures de routes, c’est un mur de brouillard qui nous empêchera de voir la nature en action! C’est plus que frustrant de le savoir là, à 4km de nous et d’entendre ces rugissements intranscriptibles à travers cette brume épaisse... Nous rentrons dans la nuit, un peu dégoutés, sans aucune photo... :-(


Nous échangeons Eliott le temps d’un week-end contre Loula et Ines; Eliott part donc camper avec son copain Théo au coeur d’un autre volcan (éteint celui-là) et visite la Mitad del mondo: un lieu situé exactement sur la ligne de l’équateur, à 30km au nord de Quito, où il est possible de réaliser tout un tas d’experience entre l’émisphère sud, nord ou les bizzareries de cette ligne imaginaire.

Joyeux Anniversaire Eliott !!!!
8 ans
test de l’équilibre sur la ligne de l’Equateur
le tourbillon d’eau change de sens entre l’émisphere sud et nord

Alors que le volcan Tunguraua c’était calmé, il se reveille à nouveau! Peut-être que notre chance pour le voir revient! Nous descidons d’y passer la nuit, dans le véhicule des Dillen. Après 3 heures de routes, nouvelle déception: le brouillard est encore là et restera là toute la nuit! on entend toujours son grondement, mais bien moins actif que la première fois. Nous rentrerons bredouille de cette nouvelle tentative...

Nos amis les Dillen nous quittent. Ils reprennent la route en direction de la Colombie, avant de rentrer en Belgique. Au revoir les amis, on espere se recroiser ici, en Europe ou ailleurs!!! :-)


Nous finissons par trouver un appartement meublé près du parc de la Carolina, au centre de Quito. Les enfants, en manque de sociablisation vont se passionner pour la Capoeira, une danse-combat qui va les défouler: ben oui, en appartement, c’est different qu’en camping-car...


La vie entre 4 murs nous fait un peu peur. Alors que depuis trois ans nous nous reveillons presque chaque matin avec un paysage différent, avec de nouvelles cultures, des nouveaux rythmes, ce retour à la réalité n’est pas ce que nous souhaitons. Pourtant, nous le savons: vivre sur la route ne peut-être qu’un moment ephemere de notre vie. Comme beaucoup d’autres voyageurs, nous avons esperé trouver un travail qui nous permeterai de gagner assez d’argent tout en continuant ce mode de vie, mais à part quelques exeptions, peu de voyageurs trouvent la solution.

Alors, la réinstallation est innévitable. Pourquoi ne pas choisir de rentrer en France? Non pas parce que nous cherchons à fuire notre pays, mais tout simplement parceque nous avons l’opportunité d’autre chose. C’est un peu comme prolonger l’aventure... ou plutôt attérir en douceur: poser ses valises, s’installer, retravailler mais dans un endroit que l’on ne connait pas, dont on a encore beaucoup à apprendre! Et pourquoi pas vivre un pays plutôt que de le traverser?


Paralellement à notre installation, nous avons en tête un autre projet: Celui de s’insaller (temporairement ou non) au Canada.

Un an plus tôt, lorsque nous étions en Australie, nous avons rencontré de nombreux français bénéficiant d’un visa appelé PVT (Permis Vacances Travail) permettant à des jeunes de moins de 30 ans à s’installer sur l’île-continent de manière simplicime, pour une année. L’experience nous tente, mais malgré notre jeune âge (...) nous ne rentrons pas dans les critères. Ce Permis existe dans quelques pays du monde. J’entreprend donc quelques recherches et constate que le Canada à un accord bi-latteral avec la France, autorisant aux français de bénéficier de ce visa et ce, jusqu’à 35 ans révolu. Alors que nous approchons à grand pas de l’âge limite, nous entreprenons les démarches pour obtenir le fameux césame. En fevrier 2014, les permis sont ouverts et (non sans mal) nous obtenons un accord de principe :-)


Il ne nous reste donc plus qu’à choisir entre:

  1. -continuer à voyager 2 ou 3 mois et rentrer en France

  2. -prolonger notre tentative d’installation en Equateur et abandonner notre visa Canadien

  3. -profiter de cette chance d’avoir obtenu le visa temporaire canadien, vivre ce que nous avons à y vivre et aviser ensuite.

  4. -rentrer en France


Nous excluons immédiatement la derniere solution car nous savons que celle-ci serait envisageable après n’importe lequel de nos choix.

Ensuite, nous excluons aussi la première idée, car elle ne reviendrai au final qu’à faire le même choix que celui de rentrer en France, mais avec un ou deux pays de plus à notre actif.


Nous metterons quelques temps à nous decider entre l’Equateur et le Canada... Pas facile de choisir entre un pays que nous aimons particulièrement et un que nous ne connaissons même pas! Alors on pèse le pour et le contre pour faire un choix rationnel, mais surtout, nous nous laissons quand même porter par ce que nous ressentons.


En Equateur: on aime les gens, l’autenticité, la diversité, le cout de la vie est vraiement interessant... par contre nous ne parlons pas encore assez bien l’espagnol, les billets d’avion pour la France sont très couteux (particulièrement en rapport avec un salaire équatorien), quelques problèmes de sécurité en ville (même si cela reste mesuré)...


Au Canada: la réputation des canadiens est plutôt bonne, la vie y a l’air simple, le cout de la vie est bien plus cher mais les salaires sont proportionnelement nettement plus interessant. La sécurité y est parfaite. Au quebec, on y parle français (un atout majeur pour pouvoir travailler). Par contre, nous savons que l’hiver va être l’un des plus dure que nous ayons connu (surtout que nous n’en avons pas eu ces 3 dernières années...), nous risquons de perdre toutes l’autanticités locales que nous aimons tant et retourner dans un pays où le mode de consommation est en contradiction avec nos convictions aquises durant ce voyage.


Bref, autant vous dire que faire un choix entre ces deux pays ne sera pas chose simple, mais bon, ne nous plaignons pas: tant d’autres voyageurs n’ont pas d’autre choix que de rentrer en France alors qu’ils ne le veulent pas...


Verdicte: Canada, nous voila!

même si notre choix parraît illogique, nous choisissons de quitter l’Equateur en direction de l’émisphere Nord pour une raison simple: Abandonner nos visas canadiens pour en obtenir de nouveau plus tard risquent d’être compliqué! Si nous ne saisissons pas cette oportunité maintenant, il y aura peu de chance que nous puissions y parvenir un autre jour! A l’inverse, il sera toujours temps de revenir en Equateur ensuite, si le Canada ne nous plait pas.


Nous abandonnons donc nos perspectives d’integration et de recherche d’emploi à Quito pour nous consacrer à un nouveau projet, je dirai même plus, à deux nouveaux projets: s’installer au Canada, mais aussi organiser un retour (des vacances) en France. Voici 3 ans que nous ne sommes pas rentré. Si nous quittons l’Equateur sans passer par la France, nous prolongeons les séparations pour une année suplémentaire minimum. De plus, nos amis Blandine et Noël (qui sont venus nous voir en Thailande) nous ont annoncé leur mariage pour la fin mai. Alors le budget va en prendre un coup, mais nous sentons le besoin de ce retour au source!


Encore une fois, nous trouvons que vivre sans planning nous offre une telle vision sur les opportunités de vie que nous nous imaginons difficilement vivre autrement. Seul les projets nous font avancer, mais seulement s’ils sont vécus sans autre objectif que de se faire plaisir!


Nous ne parlerons pas tout de suite de nos choix à nos familles. En tout cas, pas de notre retour en France. Nous organisons donc en secret ce petit passage d’un mois et demi pour faire une surprise à nos proches... Nous allons annoncer à nos familles et amis que nous avons choisi le Canada et que nous y montons directement, ce qui parraît logique lorsque l’on regarde une carte. Du coup, personne ne se pose de question! :-)


Nous allons donc vivre nos dernières semaines équatoriennes en visitant quelques endroits du pays que nous n’avons pas encore eu la chance de voir. Après un peu plus d’un an et demi de voyage en amérique du sud, nos amis les Syselemas ont aussi fait le choix de s’installer à Quito  et nous voila presque voisin! Nous fêterons l’anniversaire de Sylvie sur la terrasse de leur immeuble! :-)



Sous les nuages, c’est Quito, et en fond, le Cotopaxi (5898m)

Carole et Béto nous offrent de belles visites et ballades dans ce beau pays: Quelques ballades sur des volcans (dont les noms m’ont échappé), piquenic, sortie velo... bref, de quoi bien s’amuser et prendre du bon temps!

Un mail arrive dans notre boite, ce sont Pascaline et Angelo (Andiamo), nos amis en 4x4 qui ont besoin d’aide: Alors qu’ils venaient de parcourir une boucle coté amazonnienne, leur 4x4 se met à fumer annormalement et consomme l’huile moteur de manière hallucinante... :-(

Alors que nous n’étions pas à la maison et que leur message avait déjà quelques heures, nous nous decidons de rentrer pour les accueillir sans savoir s’ils avaient trouvé une solution... Le taxi qui nous conduit longe le parc de la Carolina. Au loin, une épaisse fumée nous laisse croire à un grand feu dans le parc... en fait, c’était nos amis les Andiamo qui prenaient la direction de notre appartement... Du coup, ils couchent à la maison, véhicule au garage... Nous allons leur faire découvrir le grand marché de Sangolqui et notre petit marché local de quartier, tout en couleur! :-)


Un dernier week-end nous attend avant de partir de l’Equateur. Nous partons avec Carole et Béto pour 4 jours à Banos, une petite ville balnéaire du contrefort des Andes, coté Amazonie. Nous allons être logé chez Chucky, l’un des guides d’Aventure Equateur, l’agence de nos amis. Cette petite ville bien agréable ne va pas être de tout repos... sa spécialité: les sports extêmes!

Ca y est, c’est l’heure de partir... nous allons quitter nos amis, les enfants les leurs... il est 6 heure du matin, les valises sont prêtes.

On parle à nos parents sur skype. On leur dit que nous allons quelques jours à Bogota en Colombie pour visiter. Ce qu’il ne savent pas encore, c’est que nous entamons surtout le retour à la maison.


On monte dans le bus avec nos 200kg de bagages, pour 800Km... et 33 Heures de route!

Hasta Luego l’Equateur, l’un des plus grand coup de coeur de notre voyage!