Fiche Pays: l’Australie
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Un tour du monde en famille en camping-car avec deux enfant: c’est Akilifamily ! Akili Family
l’Australie
Capital: Camberra
Nombre d’habitant: 22,6 Millions
Monnaie: Dollar Australien
Valeur: 1 € = 1.20AUD$
Visa: non (mais E-visitor)
Date d’entrée: 21 octobre 2012
Date de Sortie: 27 Novembre 2012
Durée: 39 jours
Kilomètres Parcourus:XXkm
Décalage horaire: 9 ou 10h00 
Cout du Carburant: 1.50$ environ
Cout moyen d’un restaurant: entre 10 et 25$ / pers.
Eau: partout (et potable)
Gaz: ?
Infrastructures: très bonne
Sécurité: aucun probleme.
Bivouac possible:bivouac sauvage interdit
Internet:librairie, agence de voyage, McDo
Les +: Sydney, Melbourne, la nature, les gens
Les -: la taille du pays...
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Quand j’étais petit, je croyais à plein de choses, dont une en particulier: «les Australiens marchent la tête en bas!». Bon, je pourrais vous faire la blague de publier toutes mes photos à l’envers, mais je pense que cela vous agacerai rapidement et je ne veux pas être responsable d’une épidémie de torticolis! :-)


Voici la suite du récit de nos aventures au pays des kangourous, sur l’île-continent: l’Australie!



Comme à notre habitude, nous ne réservons rien à l’avance. D’ailleurs, nous atterrissons à la Gold Coast, mais devons récupérer notre van de location à Brisbane, 70km plus au nord. Nous avons également une surprise pour les enfants: notre Backpacker préféré nous rejoint pour passer quelques temps avec nous, celui avec qui nous avions visité le Sri-Lanka: Matthieu (http://matthieubosquet-vollibreautourdumonde.blogspot.com).

L’avion atterri vers 20H30 et faisons le choix de rejoindre directement Brisbane. Point de vue finance, les 5 premières heures en Australie vont être un massacre! pas de bus pour relier l’aéroport au train, donc un taxi à 43$, un train à 36$, une nuit d'hôtel pas cher introuvable, soit 140$ de plus.... nous nous couchons à 2h du matin, le porte-feuille bien vidé et la peur que ce ne soit qu’un début...


Réveil difficile, il est 8 heures, mais 6 de notre ancienne heure et la nuit fût courte... mais j’ai rendez-vous avec Matthieu chez le loueur. Malgré leur airs timides, Eliott et Mayline seront ravi de retrouver leur «grand frère du voyage».


Le premier bivouac ne sera pas à chercher: Ronan et Karine nous précèdent de quelques mois et nous indique la possibilité de dormir au Dutta Park de Brisbane, sauf qu’à 23h00 au moment même d’aller nous coucher, la police arrive et nous informe qu’un riverain a prévenu de notre présence et nous demande gentiment de quitter le parking, sans nous verbaliser... j'avouerai que pour nous, après un an en Asie sans jamais le moindre souci à trouver de merveilleux bivouac, c’est un peu la douche froide, se faire virer dés la première nuit alors qu’on est au fond d’un parking sans gêner personne... Bref, nous ne nous plaindrons pas, c’est la loi, et ici les amandes sont cher: compter 190$ par occupant pour du bivouac sauvage (interdit ici de dormir autre que dans les campings ou air de repos de nuit).

Vu que les camping sont cher (compté de 30 à 80$ la nuit sans électricité), nous allons certainement souvent jouer au chat et à la souris.

«L’Australie: un pays sûr!» certainement, mais attention à la faune! si ce n’est les crocodiles de mer ou les requins, se sont les méduses (mortelles) qui empêche de se baigner dans la mer. La terre ferme possède aussi son lot d’animaux dangereux: araignées et serpents, l’Australie possède plus de serpents mortels que n’importe qu’elle pays...

D’ailleurs, merci maman pour ces nombreuses informations :-)!


Donc, les australiens ne sont pas fou et ne se baignent pas n’importe où. En mer, des filets anti-requins ou gelly-fish (méduses) bordent les plages, mais ne sont pas toujours sûr à 100%. Donc des lagunes artificielles sont créées dans chaque ville, rendant les eaux plus sûr. C’est le cas à Brisbane, sur le bord de la rivière.

Nous entendons parler d’une d’île à l’Est de Brisbane: North Stradbroke Island, une petite île bien sympathique où quelques surprise «animalières» nous attendent. Le bateau est un peu cher (146$ véhicule + passagers), mais elle vaut le détour.

Kangourous, koalas, baleines, dauphins... une liste impressionnante est encore une fois mis en avant, mais, force d’habitude, nous savons bien que nous ne verrons pas tout cela!


Bon, le premier animal perçu, vous vous en doutez, c’est bien sûr un kangourou, et même une famille. en Australie, il y en a partout, tellement que vous avez plus de chance de voir un kangourou ici qu’une vache dans les champs français.



Les enfants aiment les animaux et les jeux, nous allons donc en créer un:

  1. -un kangourous = 1 point

  2. -un koala = 5 points

  3. -un dauphins = 2 points

  4. -une baleine = 5 points

  5. -un bébé kangourou dans la poche de sa maman = 10 points

  6. -un bébé koala sur le dos de sa maman = 20 points

  7. -un koala dans la poche d’un kangourou = 1.000 points ;-)

  8. -tout autres animaux (autre que vaches, mouettes, pigeons,...) = 1 points


C’est aussi sur cet île que nous apercevrons les premiers paysages côtiers de l'Australie. «Baleines, vous avez dit baleines?...» et bien non! malgré les promontoires surplombant la falaise, nous n’en verrons pas. Mais les vues sont quand même plutôt sympa.

«- Un koala!

  1. -Matthieu: 5 points!»

Bon pour le trouver, on a été un peu aidé. Il venait juste de traverser devant la voiture qui nous précédait. Pépère nous fait le grand show en montant dans un arbre, puis un autre. Nous ne le savons pas encore, mais mieux valait en profiter car on en verra plus pendant un bon bout de temps... petite dédicace pour Carole qui nous demandera de lui en faire suivre un par chronopost... ;-)

Bon allez, clou du trio animaux: les dauphins! alors là, si on s’attendait à faire ça avant de venir en Australie!

Le loueur de notre van m’en avait parlé, mais une fois sur l’île nous ne trouvions pas l’endroit magique, celui où il fallait se rendre sur le ponton d’un petit port de l’île, armés de quelques sardines, d’un peu de patience et de beaucoup de chance. Aucune indication touristique, mais un local nous informe trouver notre bonheur à Amity Point, !

En route au dit ponton et là surprise, les dauphins du large viennent prendre leur apéritif. Exceptionnel moment presque rien que pour nous et quelques autres australiens, nous re-voila devenu enfant!

Nous quittons l’île la tête dans les étoiles, un peu trop, j’oublierai un sac à dos sur le parking d’un départ de rando et bien sûr, nous nous en rendrons compte qu’une fois sur le bateau qui nous ramène sur le continent. Le bateau coutant cher, nous listons ce qu’il y a dedans pour voir si cela vaut le cout d’y retourner. Trousse de premier secours, une serviette de toilette, maillot de bain... on laisse tomber... sauf qu’avec un peu de recul, on se souviendra quelques jours après qu’il y avait aussi des clés USB, puis quelques jours après, le chargeur et batterie d’appareil photo puis quelques semaines après, les clés du camping-car! ouille... ça fait mal... nous contacterons la police par la suite, en vain... et bien il faudra jouer les bricoleurs sur le port, au Chili... épisode à suivre :-(



Et voila la Gold Coast!!!! Oula, ça va nous changer de l’Asie là... Enorme building, front de mer ultra branché et voiture de luxe... bienvenue à Surfer Paradise!



L'intérieur des terres renferment quelques parcs nationaux. Nous choisirons le Lamington NP et le Nightcap NP, deux beaux parcs, l’un proposant plutôt de la rando en montagne et l’autre de visiter une forêt humide. Nous croiserons quelques perroquets pas très farouches, deux walabis, des dromadaires (et moi qui m’étais moqué de Cécile à Bali...) et aussi la route d’un serpent, une p’tite bébête d’une trentaine de centimètre, qui à notre vue, se dresse et nous attaque. Il abandonnera après deux coups de bâton sur la tête. Nous apprendrons par la suite, par des rangers, que sa morsure est mortelle...

Et même en vidéo!!!! (-:

Et voici la ville la plus déjantée de la côte Est: Nimbin! Houla... vous me croirez si vous le voulez, mais à peine descendu du van qu’une odeur plutôt...herbeuse envahi nos narines. Les magasins l’affichent clairement et la population locale est plutôt détendue... Enfin une ville où les jolies couleurs de notre van se fondent dans le décors.

Voici déjà deux fois que nos soirées sont écourtés par la police ou la sécurité: le camping sauvage est interdit. Bon pour l’instant, nous avons eu de la chance, nous n’avons pas été verbalisé, mais j’avoue qu’il va falloir faire attention, à 190$ par occupants, ça peut faire mal... Nous ne choisissons donc que des bivouacs où aucune signalisation n’interdit de dormir dans sa voiture (même si nous savons bien que c’est interdit partout). Dommage, arrivé à Byron Bay, superbe petite ville côtière au style new-age, non seulement le moindre parking est signalé interdit au camping, mais chaque entrée de ville ou rond-point arbore un joli panneau «camping or sleeping in your véhicule is prohibited in this city»... On ne pourra pas dire qu’on ne le savais pas. Nous cherchons alors un camping, mais les prix prohibitifs (comptez entre 70 et 80$ l’emplacement pour la nuit) nous dissuaderons également... Plus qu’à sortir de la ville et dormir sur la rest-aréa la plus proche, moins sympa, mais légale et gratuite ;-)

En plus de son centre accueillant, Byron bay, c’est aussi des plages superbes, de belles forêts ainsi que le cap Byron et son phare. D'ailleurs le phare est le point le plus austral du pays et c’est donc un point obligé sur la route des baleines bleu qui migrent pour rejoindre le sud à notre saison. Du haut de notre falaise, nous voila captivé par un spectacle de la nature: après le passage de quelques tortues, c’est un banc d’une trentaine de dauphins qui jouent dans les vagues, puis le clou: quelques baleines font le show! elles jouent, claquent les nageoires dans l’eau, sautent seul ou avec leur petits, au début, c’est un peu loin, puis elles se rapprochent. Whaou! La magie opère!

Le soir, nous assisterons à un drôle d'événement: nous picniquons près de la plage et à l’horizon, nous apercevons une masse rouge, lumineuse qui grossit. nous mettrons quelques instants avant de comprendre que nous observions un incroyable levé de lune rouge, un événement que l’on ne peut voir apparemment que dans peu d’endroit de la planète. Quel journée!

Un coup la mer, un coup dans les terres! le rythme est pris! La destination suivante sera la Waterfallway, une route d’environ 170km qui traverse quelques villages sympathiques comme Doringo, longe quelques beaux parcs nationaux et comme son nom l’indique, quelques cascades. Les kangourous sont omniprésent (attention sur la route)... A notre réveil nous en aurons près du van qui se boxent et dans la journée, nous verrons deux jeunes kangourous dans la poche de leurs mamans, les seuls de notre voyage.

Nous allons passer nos nuits les plus fraîche ici.

Une chose nous intrigue: une fois sortie des grandes villes ou de certains spot de la côte, il n’y a personne nulle-part! même les parcs, pourtant réputés sont complètement désert. C’est agréable en pleine nature, mais nous trouvons que certains village manque de vie. C’est surtout dans les campings que nous rencontrons du monde. Les australiens en sont accrocs et leurs caravanes, camping-cars ou simples tentes sont énormes. Nous trouvons parfois des campings gratuits, il sont simples mais souvent sympa.

Les paysages s’enchainent, pas le temps de s’ennuyer, aujourd’hui c’est dunes de sable et océan pacifique! Le parc national de Hat Head va s'avérer un véritable terrain de jeu pour les petits et les grands (hein Matthieu...).

Sur la route en direction de Port Stephen, nous croisons deux cyclistes bien chargés avec un petit écriteau: «We are french people around the world». La bande d’arrêt d’urgence nous servira de terrain de causette avec ses aventuriers qui comptent déjà 6 ans de coups de pédales. Si vous voulez suivre les aventures d’Isabelle et Bruno, c’est sur www.roueslibres.net

Le parc des Blues Montains va nous réserver quelques surprises, bonnes et moins bonnes. Ce nom n’a pas été donné au hasard. l’oxygène relâché par les eucalyptus donne à l’air un teint bleuté, d’où le nom de cette magnifique région. Nous trouvons un bivouac plutôt central et parcourons quelques sentiers de randonnée bien sympathiques. Le temps est avec nous, tant mieux.

Le second jour, nous attaquons l’une des plus belles «courtes» randonnées. A mi-chemin, alors que Matthieu nous devance d’une centaine de mètres, Mayline et Eliott passent devant un serpent qui sort la tête des broussailles. Céline juste derrière m’arrête en bégayant un «hagrgnngrgnnn!». Nous découvrons à travers les herbes que ce cher rampant mesure entre 2 et 3 mètres et que nous ne pouvons le contourner... j’ordonne aux enfants: «avancez!» en faisant signe du bras vers Matthieu, mais Mayline (toujours à l’écoute de nos ordres) fais demi-tour et revient vers nous! impossible de lui dire de repartir! elle pose le pied juste devant la tête du serpent, à 5 centimètres. A ce moment précis, j’imagine qu’il est trop tard et visualise le serpent l’attaquer, mais il n’en fera rien. Nous l’attrapons dans nos bras et reculons pour se mettre à distance. Eliott court prévenir Matthieu qui le chassera à l’aide d’un bâton. A son grand plaisir, Mayline n’aura plus besoin de marcher durant la suite du trajet... AU retour, nous montrerons nos photos à l’accueil du parc et le rangers nous indiquera qu’il s’agissait d’un Python Diamant, inoffensif mais que ses morsures sont très douloureuses. Bref, une belle trouille...



Nous en parlons depuis tellement longtemps, avant même de partir, nous sommes passé à coté de quelques sites phares qui nous faisait rêver, comme le Taj Mahal en Inde ou la Baie d’Along au Vietnam, mais celui là, nous ne le manquerons pas et nous y sommes. Sydney: nous voila! :-)


Nous profitons d’un pass famille disponible tous les dimanches pour nous rendre en ville: 2,50$ par personnes pour tous les transports publiques de la ville et de son agglomération. Sydney n’est pas la capitale de l’Australie (c’est Canberra), mais aurait tout pour l’être. Son monument le plus connu est bien sur son opéra théâtre, aux formes inspirées par des coquillages, des quartiers d’orange, des voiles de bateau, des nones et j’imagine beaucoup de substances illicites... Mais la ville c’est aussi des quartiers animés, dont ses ports très attractifs et vivants. La ville nous plait beaucoup. Matthieu nous fera la très sympathique offre de rentrer avec les enfants et de nous offrir une soirée rien que pour nous deux dans cette très jolie ville. Merci l’ami!







Pour visualiser les photos de Sydney, c’est ici!










C’est à peine réveillé, les yeux dans le brouillard et l’esprit encore endolori de la courte nuit que nous quittons Matthieu à l’aéroport. Nous ne réaliserons pas tout de suite, ce qui rendra peut-être les chose plus facile. En tout cas, jamais deux sans trois, du moins nous espérons après l’Asie et l’Océanie, le retrouver en Amérique du Sud. Tchao amigo!

C’est en rejoignant le Royal National Park que nous prendrons la décision de ne pas entrer à Sydney avec le van. La recherche de bivouac n’est pas toujours simple en campagne, alors imaginez dans les villes. De plus, plusieurs routes, ponts et tunnel sont payant dans la ville. Les places de parking sont aussi très cher, en général entre 3 et 7$ de l’heure et vu jusqu’à 22$ de l’heure, alors autant se payer une nuit d’hôtel... Le Royal NP se trouve à 20km au sud de la ville, propose du stationnement gratuit et la gare nous conduira directement au centre.

Les aires de picnic du parc sont envahi par les cacatoès  qui attendent patiemment quelques bouts de pain ou graines, mais le parc est surtout reconnu pour son littoral déchiqueté.

Après presque 3 semaines avec Matthieu, nous re-voila donc tous les 4, du moins, par pour longtemps. Sur la route entre Sydney et le sud, nous croisons un camping-car que nous connaissons bien, mais tout d’abord, je dois vous raconter les circonstances de nos retrouvailles:

Alors que Céline dort, j’aperçois un hélicoptère sur le bas coté de la route. En le signalant aux enfants, Céline se réveille et m’informe que nous devons trouver un supermarché pour quelques courses. A quelques centaines de mètres de là, bingo, il y en à juste un de l’autre coté de la voie. Au lieu de faire demi-tour comme indiqué, je tourne dans le centre commercial. Céline voit un marchand de légumes, souhaite s’arrêter, mais nous choisissons d’y aller après le supermarché, bref, que des décisions sans queue ni tête si ce n’est que si nous avions changé un seul de ses choix, nous ne serions pas passé devant cette station carburant, là où Ronan et Karine était en train de se ravitailler! Incroyable!

Ils remontent vers le nord, nous descendons vers le sud, nos chemins ne font que se croiser, mais nous passerons la soirée ensemble, une soirée... renversante! hein Ronan... ;-)

Eden n’est pas un jardin, mais un joli village de bord de mer, avec une baie qui, parfois, accueille baleines et dauphins. Nous y rencontrons Cécile et Mathieu, deux jeunes français en vacances-travail autour de l’Australie, pendant une année et échangeons toute la soirée sur nos voyages respectifs.

Au levé, nous scrutons l’horizon à la recherche d’un jet d’eau, d’une bosse bien ronde ou encore d’une gerbe d’eau, quelques signes bien caractéristiques de la venue d’une baleine, que nous commençons à discerner. Au loin, nous voyons le bateau de Cécile et Mathieu, parti à la découverte des géants de la mer. Nous apprendrons qu’après que Mathieu, n’aura eu la chance de scruter que le fond de la cale... Pour nous, le spectacle se fera de loin.

«Papa, y a des enfants qui parlent français!!!!» Nous rencontrons une autre p’tite famille baroudeuse, la famille Vendelle, qui tourne autour du même terrain de jeu que nous, mais dans le sens inverse. Si vous voulez suivre les aventures de la famille Vandelle, c’est sur vandelleglobe.blogspot.com

Alors Mathieu, ça va pas?

Nous décidons de passer la journée avec Cécile et Mathieu, avant qu’ils ne partent en Tasmanie (veinards!). Ca commence bien, nous nous perdons dés le midi dans la première ville... Nous nous retrouverons le soir sur une rest aréa du coté de Cap Conran. La route qui même jusqu’à notre prochaine destination (Wilson Promontary) offre quelques points de vues sympas.

Voici pour nous l’un des plus beau coin de l’Australie que nous avons vu. Certes, nous ne sommes pas allés dans l’Outback, ni sur la grande barrière de corail, mais le parc national de Wilson Promontary est merveilleux.

Cette ancienne avancée de terre reliée autrefois la Tasmanie au reste de l’Australie. Nous découvrons de véritables montagnes sortant d’une mer aux couleurs sur-naturel et une faune très présente. Le soir venu, juste avant que le soleil ne se couche, nous trainons dans le camping, à la recherche de petits animaux. Certains les comparerons à de petits ours, d’autre à des castor ou encore des cochons, ne cherchez plus, se sont des Wombats. Ils mesurent quelques 30 ou 40cm de haut et ne sont pas du tout craintif. Armé de nos lampes de poches, nous croiserons aussi quelques Oposum et deux chevreuils.

Il y a aussi une drôle de plage à aller voir. C’est Squeaky Beach! Elle n’est pas que jolie avec son sable blanc, mais elle a la particularité de faire de drôles de bruits lorsque l’on marche ou court sur le sable, d’où son nom! ;-)

L’ile de Philip Island est surtout connue pour son Circuit Moto GP, mais elle recèle de nombreux joyaux. Nous nous procurons un pass qui nous permet de visiter 3 sites. Le premier est l’arrivée des blue-pinguins, les plus petits pingouins du monde (haut d’environ 25 à 30cm). A la nuit tombée, ils débarquent en nombre sur l’une des plages de l’île, pour aller nicher dans les dunes. Le spectacle est fascinant, mais il reste néanmoins décevant qu’une société (serte protectrice des animaux) ai privatisé les lieux et face payer le spectacle. Les photos sont interdites (même sans flash) soit disant pour protéger les manchots, mais on trouve évidement toutes les babioles (y compris les photos) dans la boutique à la sortie... Notre deuxième visite sera le centre de conservation des koalas, et la troisième, une ferme organique à l’ancienne. Pour info, c’est la troisième sortie qui aura le plus intéressé les enfants... comme quoi...

La pointe de l’île abrite quelques phoques, trop loin pour être vu et offre un spectacle avec des vagues d’une puissance qui laisserai sans voix n’importe quel breton!

Et voici la plus jolie route de l’Australie, la Great Océan Road. Cette route côtière, longue de presque 200km, regorge de vues spectaculaires et de parcs nationaux. Lors de notre rencontre avec Mathieu et Cécile, j’avais profité de leur Camp6, un magasine spécialisé dans les campings du pays, pour dénicher des campgrounds gratuits, car sur cet axe, il est encore plus risqué de faire du camping sauvage.

La première ville, Torquay est le paradis des surfeurs. Billabong, Rip Curl, Quiksilver... ils y sont tous! C’est sur cette commune que se trouve Bells Beach, l’une des plages les plus connues du monde dans les sports de glisse. Elle reçoit entre autre les championnats du monde de surf et c’est ici qu’a été tourné la dernière scène du film «Point Break», dédié à ce sport. Petite pensée à mon ami Patrick ;-)

Dans le petit village de Kenett River, Ronan nous indiquera une petite forêt d'Eucalyptus qui regorge de Koalas. Super, nous qui n’en avons vu qu’un en liberté. Les perroquets et cacatoès de la forêt nous prendrons à partie lors du gouté, au grand désespoir de Mayline qui n’aime pas trop partager son gâteau...

La côte laisse dévoiler aussi un site spectaculaire, les douze apôtres. Ce sont des pics rocheux, que la mer à créée en grignotant la falaise. Aujourd’hui, il n’en reste plus que 7.

Plus au nord, le reste de la côte est impressionnante également, avec d’autres falaises dangereusements déchiquetées. 2 siècles auparavant, en 20 ans, cette portion n’a compté pas moins de 40 naufrages, dont un, tristement célèbre, celui d’un bateau hollandais qui après de nombreux mois, effectuait son dernier jour de voyage. Seulement deux personnes s’en sortirons. 









Pour visualiser les photos de la Great Océan Road, c’est ici










Notre séjour en Australie va s’achever ici, à Melbourne. Nous recevons un texto de Cécile et Mathieu nous indiquant qu’ils quittent la Tasmanie et nous parcourront une partie de notre séjour à Melbourne avec eux! cool!!! Les bivouacs n’étant pas simple dans ces grandes villes, nous trouvons à parquer notre van à quelques 30 minutes de train du centre, à Weribee.


En route pour «Merboul» comme dirait Mayline!


Voici l’une des rares villes (avec Sydney) où nous trouvons de belles bâtisses. Son coté cosmopolite nous fait un peu penser à San Francisco, sans les collines. Nos 3 jours nous permettrons de faire un tour au centre, sur les rives du fleuve, dans le quartier branché et avant-gardiste de Fitzroy et sur le front de mer de St Kilda.

Nous rendons notre petit van et nous nous apprêtons à prendre l’avion pour rejoindre la Nouvelle-Zélande. Pour nous l'Australie nous laissera avec une grande frustration, celle de ne pas avoir vu tout ce que l’on voulait. Imaginez partir un mois et demi pour visiter la France et ne faire que de Biarritz à La Rochelle en faisant plus de 5.000Km... frustrant non? Les grands déserts, le centre rouge, la grande barrière de Corail, la côte ouest... il nous en reste à découvrir, mais je crois que ce n’est que la première fois que nous parcourons ces terres.

Les gens aurons souvent été très sympathique. Un simple geste de la main, une petite phrase «en passant» agrémentera tout notre parcours. La propreté du pays nous marquera également. Certes nous sortons d’Asie, mais les villes et campagnes sont très propres. Nous seront aussi surpris par la rareté d'accès à internet. Le wifi gratuit était beaucoup plus disponible en Asie qu’ici, un comble pour un pays aussi développé. Un dernier point: quel plaisir de faire du camping en Australie! tout est fait pour le campeur, en tente, en van ou camping-car. Nous trouvons facilement de la place, des barbecues, des toilettes et douches (parfois chaudes). En contre-partie, il y en a tellement que c’est réglementé, chose que nous n’avions plus l’habitude...

Le pays aura été pour nous riche en découverte, notamment avec tous ces innombrables parcs nationaux, dont la faune locale nous aura sans cesse émerveillé. Les rencontres étaient intéressantes. Nous avons croisé du baroudeurs jusqu’au voyageurs aisé. Il est souvent dit que l’Australie est un pays cher, mais au final, je pense qu’il y a moyen que chacun trouve chaussure à son pied.



Voila, je ne pouvais finir cette page sans vous offrir une photos prise depuis la Great Océan Road, un soir de pluie depuis notre bivouac. En route pour de nouvelles aventures. Au revoir les kangourous et bonjour les kiwis!